Avec le nombre croissant de nouveaux motocyclistes sur les routes, la sécurité reste une préoccupation majeure. Selon des statistiques récentes, environ 75 % des motocyclistes ont au moins une mauvaise habitude de conduite qui peut augmenter considérablement le risque d’accident. Cependant, beaucoup de ces erreurs sont commises sans que le conducteur en ait même conscience.
En 2025, il est essentiel que ceux qui font leurs premiers pas dans le monde des deux roues prêtent attention aux comportements à éviter. Voici les huit habitudes les plus courantes que les nouveaux motocyclistes devraient éliminer dès que possible :
Conduire sans équipement approprié
La tentation de négliger les vêtements de protection est grande, surtout au début. Cependant, un simple glissement à faible vitesse peut entraîner des blessures graves. Le casque réduit le risque de blessure à la tête de 69 % et la probabilité de décès de 37 %. Les gants, les vestes renforcées, les pantalons appropriés et les bottes qui protègent les chevilles sont essentiels — pas seulement pour les professionnels, mais pour tout le monde.
Fixation visuelle sur le danger (fixation sur la cible)
Il est courant que les débutants fixent ce qu’ils veulent éviter : un nid-de-poule, un trottoir, une voiture — ce qui conduit inévitablement à une collision. Le truc ? Regardez toujours où vous voulez aller, pas l’obstacle. La moto suit le regard du conducteur, et maîtriser cette technique améliore considérablement le contrôle et la sécurité.
Mauvaise utilisation du frein arrière
Le frein avant est responsable de jusqu’à 90 % de la capacité de freinage d’une moto. Une dépendance excessive au frein arrière peut entraîner des glissades dangereuses, surtout en virage. En revanche, l’ignorer complètement compromet la stabilité. La clé est l’équilibre : utiliser le frein avant comme principal et le frein arrière pour le soutien.
Ignorance du contre-braquage
De nombreux débutants croient encore que tourner une moto se résume à se pencher. En pratique, la technique du “contre-braquage” — pousser légèrement le guidon du côté opposé à la direction du virage — est essentielle pour prendre des virages à des vitesses plus élevées. Sans cela, le risque de quitter la route augmente considérablement.
Mauvaise gestion de l’accélérateur
Une accélération soudaine ou brutale peut entraîner une perte de contrôle, surtout avec les motos modernes à la maniabilité sensible. Le contrôle de l’accélérateur doit être fluide et progressif, comme un variateur, et non un bouton marche/arrêt. Des exercices à basse vitesse vous aident à gagner en confiance et en précision.
Mauvaises habitudes avec l’embrayage
Utiliser l’embrayage de manière abrupte entraîne des départs soudains, des calages moteur ou une usure prématurée. Maîtriser la “zone de friction” — le point où l’embrayage commence à s’engager — permet un contrôle de puissance affiné, particulièrement utile dans les manœuvres serrées et dans le trafic lent.
Dépendance excessive aux aides électroniques
Les technologies comme l’ABS et le contrôle de traction sont précieuses, mais elles ne remplacent pas la technique. Compter uniquement sur ces systèmes crée un faux sentiment de sécurité. Lorsqu’ils échouent — ou lors du passage à une moto sans ces systèmes — le motard inattentif peut se retrouver en difficulté.
Mauvaise position sur la piste
La position dans la voie impacte directement la visibilité et les options d’évasion. Rouler trop au centre de la voie peut placer le pilote sur des zones glissantes (huile, sable), tandis que rouler trop à gauche ou à droite peut mettre le pilote hors de la vue des autres pilotes. La position idéale varie en fonction du trafic et de l’environnement, mais la visibilité et l’espace de manœuvre doivent toujours être prioritaires.