Günther Steiner, ancien directeur de l’équipe Haas, a fait la transition du monde stressant de la gestion d’équipe de Formule 1 vers une carrière multifacette en tant qu’analyste, auteur à succès et homme de famille. Avec un emploi du temps plus léger et de nouveaux défis, Steiner réfléchit à son parcours et aux récompenses inattendues de son nouveau chemin.
La vie après Haas : Un changement bienvenu
Après des années à diriger les ambitions F1 de Gene Haas à travers les eaux traîtresses du sport, Steiner s’épanouit dans son nouveau rôle. S’exprimant à Formule1.nl, il a déclaré :
“La vie est très belle, haha. Je l’apprécie et j’apprends ce que c’est que de vivre sans avoir à gérer une équipe. Soudain, tant de nouvelles choses se passent, et cela crée des défis dont j’ai également besoin.”
Le travail à la télévision a été un choix naturel pour Steiner, dont la personnalité franche et la connaissance approfondie du sport en ont fait un favori des fans.
“Lorsque j’interviewe un autre directeur d’équipe, je sais déjà quatre-vingt-dix pour cent de ce que sera la réponse. Mon objectif est de rendre le sport plus compréhensible pour les fans.”
Cependant, il reste conscient de l’équilibre entre honnêteté et diplomatie :
“Parfois, c’est difficile parce que vous ne voulez pas blesser ou offenser les gens. D’un autre côté, vous devez être honnête—c’est mon opinion. Personne n’est obligé d’être d’accord avec cela, mais j’essaie toujours d’être respectueux.”
Un emploi du temps plus équilibré
Ayant pris du recul par rapport aux exigences incessantes de la gestion d’une équipe, Steiner apprécie maintenant un rythme moins frénétique.
“J’ai fait douze week-ends de Grand Prix l’année dernière, donc j’ai beaucoup moins voyagé, ce que j’apprécie vraiment. La vie est beaucoup moins stressante maintenant. Je n’ai plus la responsabilité de centaines de personnes dans une équipe de course.”
Cependant, le tiraillement entre la vie professionnelle et la vie de famille persiste :
“À la maison, ils se plaignent encore que je ne suis pas assez à la maison, haha. Ils disent : ‘Tu n’es plus en Formule 1 et tu voyages moins, donc tu devrais être plus à la maison.’ Si je peux, je les emmène à quelques courses.”
Rester connecté à Haas
Malgré son départ, Steiner continue de suivre de près les progrès de Haas :
“J’ai encore beaucoup d’amis et de connexions là-bas. En tant qu’analyste, vous devez être indépendant, mais je suis heureux pour les gens chez Haas et pour tous ceux qui ont travaillé sur cette voiture.”
Il est fier des bases posées durant son mandat, notant qu’une grande partie du succès récent de l’équipe a été construite sur des fondations établies alors qu’il était encore aux commandes.
De la paroi des stands à la bibliothèque
L’esprit vif de Steiner et ses récits colorés se sont traduits par un succès littéraire. Son premier livre, Surviving to Drive, est devenu un best-seller au Royaume-Uni, juste derrière le livre emblématique de Murray Walker sur le sport automobile.
“Le livre a été traduit en dix ou onze langues, ce qui, je pense, n’arrive pas très souvent.”
Son livre suivant, Unfiltered, offre aux fans un aperçu des hauts et des bas du parcours de Haas en Formule 1 :
“Il s’agit de la façon dont tout a commencé, des problèmes, des revers, des drames, et de la façon dont cela s’est terminé. C’est écrit dans le même style décontracté que le livre précédent : divertissant, pas sec ou factuel comme un manuel.”
Une voix unique en Formule 1
La carrière post-Haas de Günther Steiner prouve qu’il reste l’une des figures les plus accessibles et divertissantes du sport. Que ce soit en décryptant les complexités de la Formule 1 pour les fans ou en écrivant des mémoires captivantes, Steiner continue de laisser son empreinte.
Sa capacité à combiner humour, perspicacité et honnêteté non seulement lui a valu la sympathie des fans, mais lui a également permis de prospérer dans un monde où la pression de la gestion d’équipe n’est plus un compagnon constant.