Cette initiative du constructeur Akashi fait partie d’un plan beaucoup plus ambitieux de transition vers les carburants alternatifs, comme nous l’avons vu ces derniers jours lorsque le Président Hiroshi Ito a présenté la phase de développement de la Ninja H2 HySE, qui sera la première moto supersport de production alimentée à l’hydrogène en 2030.
Alors que nous parcourions les premiers mètres sur le siège de la Ninja 7 Hybrid, nous ne pouvions pas nous empêcher de penser que cette technologie serait très bien appliquée à un crossover qui fait de la polyvalence sa devise. En effet, la beauté de la moto hybride réside dans la possibilité de démarrer avec le moteur électrique ou d’utiliser uniquement la propulsion électrique en ville, puis d’ajouter l’impulsion de la propulsion thermique lorsque nous avons besoin d’accélérer. Cela permet un moteur à combustion plus petit (451 cc) et donc une consommation de carburant réduite et de meilleures performances avec une conduite très douce.
Les limitations, le cas échéant, résident dans le poids plus élevé et la complexité de construction accrue. Le système de Kawasaki utilise également une boîte de vitesses semi-automatique sans levier d’embrayage. Ce type de solution semble précisément correspondre à la cible d’une Versys, ce qui nous amène à nous poser la question : allons-nous voir une version hybride ? Ce qui aurait pu être une simple spéculation semble devenir réalité dans un avenir proche.
Une demande de brevet déposée au Japon montre clairement la technologie hybride avec des moteurs bicylindres incorporée dans la silhouette d’une Versys. Comparée à la Ninja 7 Hybrid, on reconnaît une suspension avec une plus grande course, une garde au sol plus élevée, une position de conduite plus droite… mais les formes sont également clairement celles d’un crossover. Le brevet fait référence à des éléments du système de refroidissement, tels qu’utilisés dans la Ninja 7 Hybrid et la Z7 Hybrid, il n’était donc pas nécessaire d’illustrer la moto comme une Versys. Cependant, parmi les différents dessins déposés pour les brevets, celui-ci semble être le seul qui montre un profil similaire à celui de la Versys, comme l’ont mentionné les collègues de Cycle World. Ils auraient très bien pu présenter des dessins beaucoup plus génériques sans nous montrer aussi clairement la forme du crossover, nous comprenons donc cela comme un message clair de la part de Kawasaki qui est tout sauf fortuit.
De plus, les éléments présentés dans le brevet, du châssis au moteur à deux cylindres, semblent être les mêmes que ceux de la Ninja 7 Hybrid et de la Z7 Hybrid. La seule absence est celle de la batterie, mais celle-ci pourrait avoir été exclue car elle n’est pas un élément clé dans cette demande de brevet.