Le septuple champion du monde de Formule 1, Lewis Hamilton, a toujours été une figure plus grande que nature dans le sport, et maintenant, alors qu’il se prépare à revêtir le rouge de Ferrari pour la saison 2025, sa capacité à naviguer dans la presse reçoit des éloges de la part de son ancien rival, Nico Rosberg.
Un mouvement calculé vers Ferrari
La décision choquante d’Hamilton de quitter Mercedes après plus d’une décennie et de rejoindre la Scuderia Ferrari a fait des vagues dans le monde du sport. Ce choix, à 40 ans, est perçu comme à la fois un défi personnel et professionnel pour le Britannique, qui reste avide d’un huitième championnat du monde sans précédent.
Rosberg, le champion du monde 2016 et ancien coéquipier d’Hamilton, estime que cette décision reflète le désir d’Hamilton de se tester une dernière fois dans les couleurs les plus emblématiques de la F1.
“Si Lewis a choisi le rouge, à quarante ans, alors qu’il avait déjà tout sur le tableau d’affichage, c’est précisément parce qu’il voulait, pour la dernière fois de sa carrière, se mettre à l’épreuve,” a déclaré Rosberg.
La ‘capacité manipulatrice’ d’Hamilton avec la presse
Rosberg a souligné un aspect souvent négligé du succès de Hamilton : son exceptionnelle compétence dans la gestion des médias. Selon Rosberg, Hamilton possède une « capacité manipulatrice » à façonner les récits de manière à ce que ses commentaires soient interprétés de manière favorable.
“La ‘capacité manipulatrice’ de Hamilton avec la presse lui permet d’administrer des commentaires sur les faits de sorte qu’ils n’affectent pas négativement sa conduite,” a noté Rosberg.
Cette approche avisée des médias a aidé Hamilton à maintenir son image d’icône mondiale et de modèle, transcendant les frontières du sport automobile.
Enjeux élevés chez Ferrari
L’arrivée de Hamilton chez Ferrari est plus qu’un simple changement de carrière—c’est un moment qui définit un héritage. Les Tifosi ont de grands espoirs pour le Britannique, qui a exprimé son ambition de remporter un huitième championnat record. Cependant, la question demeure : Ferrari fournira-t-il à Hamilton une voiture capable de réaliser ses objectifs ambitieux ?
Bien que la capacité de Hamilton à gérer la presse et la pression soit indéniable, le défi chez Ferrari dépendra autant de l’ingénierie que du talent de conduite du quadragénaire.
Un nouveau chapitre
Alors qu’Hamilton se prépare pour ses débuts en rouge, le monde observera de près. Pour l’instant, son ancien rival résume parfaitement le récit :
“Lewis a déjà tout accompli en Formule 1. Rejoindre Ferrari à ce stade de sa carrière est une question de prouver quelque chose à lui-même.”