Les pilotes en général « se plaignent » lorsque les choses ne fonctionnent pas bien, mais Pecco Bagnaia a aujourd’hui fait une plainte au minimum atypique, résultant de son augmentation de vitesse qui est survenue… de manière inattendue.
Après avoir affirmé que le pneu arrière de sa moto ne lui avait pas facilité la vie et qu’il avait un comportement étrange lors d’une journée encore plus étrange, qui s’est terminée avec lui par terre, le double champion du monde de MotoGP a parlé des sensations qu’il a eues avec l’arrière et comment celles-ci lui étaient familières… mais pas pour de bonnes raisons : ‘La sensation avec le pneu arrière était plus ou moins la même que celle que j’ai eue l’année dernière à Barcelone, où j’ai eu beaucoup de difficultés lors du tour de chauffe et ensuite j’ai perdu le contrôle dans le deuxième virage, et heureusement que cette piste avait plus d’adhérence que celle de Barcelone’.
Et avec la course sensiblement à mi-parcours, l’italien a commencé à rouler de manière inattendue dans la seconde 30, alors que tous les autres étaient plus d’une demi-seconde plus « lents », quelque chose qui est arrivé de nulle part, de manière étrange et qui l’a conduit… à se plaindre :
– Mais c’était la même chose… l’arrière ne fonctionnait pas, c’était très étrange. Je n’ai jamais entendu un pilote dire, en se plaignant, que le pneu arrière avait commencé à fonctionner après 15 tours, je pense que c’est nouveau pour tout le monde.
Le comportement irrégulier a d’ailleurs été souligné par plus d’un pilote, comme il l’a rappelé : ‘Il s’est passé la même chose des deux côtés – gauche et droit – mais nous ne pouvons rien dire à ce sujet car nous ne savons pas ce qui s’est passé, mais aussi Marc [Márquez] s’est plaint de ne pas pouvoir utiliser le pneu medium arrière. Ce pneu medium était le même depuis le début du week-end de course, donc il devait être le meilleur, mais il n’a pas fonctionné pendant 15 tours et c’est très étrange.’
Mais il a noté, une fois de plus, comment cet imprévisible a changé de comportement et a eu un impact sur sa course, sans oublier de regretter les erreurs… successives : ‘Après, c’était super bon et j’ai commencé à être super rapide, comme je m’attendais à ce que mon rythme soit, et après le départ, je menais et j’étais sûr que j’allais gagner une distance et puis ça a disparu, parce que le rythme était super bon. Nous perdons beaucoup de possibilités, trop souvent.’