Jack Miller a de nouveau réalisé une course très compétente à Motegi et a admis qu’il s’attendait même, dimanche, à quelque chose de plus, mais qu’au milieu des virages, il a subi une certaine pression de la part de la concurrence, ainsi que quelques problèmes avec le pneu. Il a même prié pour qu’il pleuve ‘un peu plus’, pour récupérer un peu, ce qui ne s’est pas produit.
L’Australien, qui s’apprête à se rendre à son GP national, a parlé ainsi de sa course dimanche au GP du Japon : ‘Nous avons fait de bons progrès lors des essais, mais mon rythme n’était pas là. J’ai fait quelques tours autour de 1m45s, mais je m’attendais à mieux.’
Miller a ressenti la pression des adversaires à un moment précis, en raison d’un manque de vitesse en courbe surtout : ‘Du milieu de la courbe jusqu’à la sortie, les autres étaient sur moi comme des monstres. À la fin, je n’avais pas assez de vitesse au sommet de la courbe et chaque fois que j’essayais de passer la courbe plus vite, le pneu arrière se bloquait.’
Le #43 est considéré comme l’un des spécialistes du MotoGP dans les courses sous la pluie, mais celle-ci n’est finalement pas venue « à son secours » comme il l’aurait souhaité :
– Je m’attendais et priais pour qu’il tombe un peu plus, car les gars de devant avaient déjà tenu bon à ce moment-là, mais je pouvais encore les voir. Mais c’était juste une bruine, rien de comparable à la Moto2. Au moins, l’avant était stable et j’ai pu augmenter la pression nécessaire dans le pneu avant. Dans l’ensemble, c’était une course solide, mais nous avons encore du travail à faire pour trouver la stabilité et l’adhérence nécessaires à l’arrière.