La course Sprint du Grand Prix d’Italie de MotoGP s’est terminée dès le deuxième tour pour Fabio Quartararo. Le pilote de la Monster Energy Yamaha a été percuté par Miguel Oliveira (Trackhouse Racing/Aprilia) dans une tentative de dépassement dans le virage dix de Mugello, l’accident n’ayant pas été sanctionné par les commissaires… au grand désarroi du champion en titre.
Concernant sa visite chez les commissaires, le Français a expliqué : ‘Je voulais voir les commissaires, non pas pour obtenir une pénalité pour Miguel, mais simplement pour leur faire comprendre qu’ils ne font pas du bon travail. Je ne suis pas ici pour dire qu’il doit faire un Long Lap, il a une pénalité de trois places sur la grille, mais je n’ai vu aucune bonne décision de leur part. Pour moi, Miguel a commis une erreur, cela arrive. Cela m’est arrivé à Assen [l’année dernière] et j’ai reçu un Long Lap. Pour moi, le travail qu’ils font n’est pas bon’.
Interrogé sur ce qui lui a été dit par les commissaires, Quartararo a répliqué : ‘Qu’il s’agissait d’un incident de course, et quand je l’ai fait, c’était un dépassement trop optimiste. Donc, ils jouent un peu avec les mots. Je ne veux aucune pénalité pour Miguel, mais ils doivent simplement comprendre, car si je me battais pour le championnat et que cela m’arrivait et que quelqu’un ne recevait pas de pénalité, ce ne serait pas pareil. En ce moment, c’est compliqué, nous n’avons pas de données pour la course, mais je ne pense pas que nous aurions marqué des points aujourd’hui. Mais c’est juste une question d’amélioration du fonctionnement du système, et nous ne faisons aucun progrès’.
Les plaintes concernant les actions des commissaires sont récurrentes et émanant de plusieurs pilotes, en raison de l’incohérence des décisions. Serait-il envisageable d’avoir une position unanime écrite? Quartararo a commenté: ‘C’est la même chose depuis trois/quatre/cinq ans. Ils nous ont fait remplir quelque chose comme, “que pensez-vous de cet incident, est-ce une pénalité ou non?”. Ils ont dit: “Merci, c’est très utile”, mais en fin de compte… Encore une fois, je ne veux pas d’une pénalité pour Miguel juste parce qu’il est devant. Ça m’est égal, mais je pense que ça doit être juste pour tout le monde. Aleix [Espargaró] et [Johann] Zarco à Jerez… j’étais juste derrière, ce n’était pas un incident de course. Je voulais leur parler juste pour expliquer un peu, mais je parle à un mur pour ne pas dire un autre mot‘.