L’année dernière, le MotoGP a introduit les courses Sprint dans son format. En plus de donner des points pour le championnat, la course du samedi après-midi permet également de tirer quelques enseignements pour la course du Grand Prix le lendemain, en fournissant des données extraites dans un contexte réel de compétition.
Cependant, toutes les équipes ne semblent pas avoir la capacité d’interpréter les informations et de faire des ajustements entre les deux jours du week-end. C’est ce que révèle le directeur du fournisseur de pneus Michelin, Piero Taramasso, cité par GPOne.com:
– Les données du samedi sont très utiles. Certaines équipes savent comment les interpréter plus rapidement et sont capables de faire immédiatement les changements, permettant à leurs pilotes de gagner la course. D’autres, en revanche, ne les interprètent pas bien ou pas aussi rapidement, et il y en a même d’autres qui ne savent pas les lire du tout.
Le Français a ensuite révélé: ‘J’ai parlé à certaines personnes qui m’ont dit qu’elles ne toucheraient à rien dans les réglages, car elles ont obtenu un bon résultat dans la petite course. À mon avis, c’est une grosse erreur, car vous risquez de perdre quelque chose plus tard et, si d’autres font un pas en avant, ils vous dépasseront et resteront devant vous’.
Dans l’esprit de Taramasso, la manière d’utiliser les données de la course Sprint entraîne des changements de compétitivité entre la course Sprint et la course principale: ‘Je pense que, plus que tout autre chose, c’est cet aspect qui conduit à voir les chiffres changer entre les deux jours. Maintenant, tout se joue dans l’espace de deux ou trois dixièmes, donc essayer de s’améliorer est crucial. Ceux qui parviennent à le faire atteignent toujours leur objectif’.