Aleix Espargaró voit l’intérêt d’autres pilotes pour sa place comme “normal” et a clairement indiqué : “Si je veux rester chez Aprilia, je reste”.

Aleix Espargaró n’a pas encore assuré sa place pour la saison prochaine en MotoGP et il n’est pas certain de continuer, ce qui rend donc une place dans une équipe d’usine encore plus attrayante et propice à l’apparition de rumeurs, les dernières pointant vers la possibilité que Marc Márquez rejoigne le fabricant de Noale. Le #41 voit cette situation comme un compliment pour la façon dont il a travaillé, tout en exprimant encore des doutes quant à une décision concernant sa continuité. À Jerez et en prévision de la nouvelle manche du championnat, lors du GP d’Espagne, on a de nouveau parlé de la possibilité que de nombreux pilotes soient intéressés par une place d’usine qui n’est pas encore “fermée” : celle d’Aleix Espargaró. Face à cet intérêt et après que Fabio Quartararo ait également été associé à l’équipe d’usine avant de renouveler avec Yamaha, le Catalan voit cet intérêt comme un bon signe, tout en soulignant sa volonté de rester ou non : – C’est normal. C’est bon et cela signifie que nous avons fait du bon travail chez Aprilia, car il y a quatre ans personne ne voulait de ma moto. Peut-être est-ce aussi parce que j’ai laissé entendre que ce pourrait être ma dernière année, mais je suis calme ; si je veux rester chez Aprilia, je reste. Ne t’en fais pas, c’est sûr.

Et puis il a parlé de sa continuité, clarifiant une fois de plus que rien n’est encore décidé: ‘J’ai le sentiment de ne pas être convaincu, c’est pourquoi je l’ai clairement dit. Tu sais que je suis une personne sans filtres, je dis ce que je pense. J’aurais pu rester silencieux, mais j’ai dit ce que je pense: je ne sais pas si je vais continuer. Il est normal que non seulement les autres pilotes, mais aussi Aprilia, bougent. Ils ne peuvent pas attendre jusqu’en octobre car c’est une moto officielle, l’une des meilleures motos du championnat et si je ne suis pas là, un pilote de haut niveau doit partir’.

En outre, il a assuré qu’il n’avait jamais été aussi heureux dans sa vie qu’actuellement: ‘J’ai le sentiment que ce que j’ai fait est bien et j’ai d’autres préoccupations. L’horaire devient de plus en plus compliqué. Les week-ends sont de plus en plus stressants et je n’ai pas tout très clair. Je ne sais pas comment expliquer, mais en ce moment je suis tellement heureux de tout dans ma vie que je ne veux pas penser à l’année prochaine, je m’en fiche’.

Et il a conclu en renvoyant le sujet à une autre phase de décision: ‘Je veux profiter de ma famille, de ce que j’ai accompli, de ce que j’ai. J’ai l’une des meilleures motos du monde, la moto dont j’ai toujours rêvé. Je veux profiter des week-ends et du présent, car sinon nous entrons dans une phase où tout va très vite et maintenant je suis dans une phase où je suis calme’.