Aleix Espargaró vient d’un résultat moins positif au GP de l’Inde. Le pilote espagnol n’a pas terminé la course dimanche dernier en raison de problèmes techniques qui l’ont contraint à se retirer au 11e tour.
Questionné sur la chaleur actuelle ressentie au Japon et si cela posera des problèmes à Aprilia pendant le week-end, Aleix a répondu : “Comparé à l’Inde, il ne fait pas très chaud, mais il fait quand même assez chaud, ce qui n’est pas très bon pour le moteur et les pneus. Ce n’a jamais été le circuit idéal pour nous, mais nous allons essayer d’être optimistes. L’année dernière, nous avons commencé avec le setup d’Aragon et nous n’avons pas obtenu de bons résultats, mais cette année, nous allons commencer avec le setup de l’Inde et cela pourrait être mieux pour nous. Nous avons des problèmes de température depuis deux ou trois ans et maintenant nous aurons beaucoup de circuits chauds, donc c’est un aspect que nous devons améliorer, nous sommes des professionnels et nous devons faire ce qui nous incombe.”
Aleix a parlé du temps de récupération dont disposent les pilotes entre les Grands Prix à ce stade du championnat, le stress étant de plus en plus grand pour les pilotes, tout comme le nombre de courses au cours de l’année.
– ‘Ce sera difficile, je ne me soucie pas vraiment de l’endroit où se déroulent les Grands Prix, c’est le MotoGP. J’aimerais qu’il y ait plus de temps pour récupérer des blessures. Ce n’est pas une question de savoir si nous aimons ou non, si nous n’aimons pas le calendrier, nous pouvons rester à la maison ou choisir un autre travail, s’il y a 22 courses, nous devons les faire. Les week-ends sont maintenant très exigeants, le stress est élevé, nous sommes toujours sous une grande tension et je pense que trois semaines ne suffisent pas pour faire le “reset”. C’est comme ça, j’aimerais avoir plus de temps pour récupérer des blessures et sur le plan psychologique, mais ce n’est pas possible, malheureusement. Il n’est pas possible de continuer ainsi et de cette manière en comparaison avec les saisons passées, mais il le faut, si les pilotes n’aiment pas, ils peuvent aller en Superbikes.’