Lors d’un moment habituel dédié aux pilotes et à la presse à la fin des courses et des sessions d’essai, Miguel Oliveira et Jack Miller ont eu un moment de détente en se remémorant la course à Misano du MotoGP en 2015, à propos d’une question soulevée par la presse, avec le Portugais soulignant ensuite que, compte tenu des conditions d’aujourd’hui, il n’avait pas de sens de risquer un changement de moto.
‘Nous savions qu’une tempête approchait et c’était le visage le plus calme de celle-ci, cela pouvait aller dans n’importe quelle direction et pleuvoir beaucoup ou non et il fallait prendre des risques. Dès que tu as cette information, tu dois prendre une décision et pour moi, c’était : si je vais au garage et que je change de moto, c’est parce que je devais être vraiment mouillé et non à cause de quelques gouttes d’eau’, assura Oliveira, soulignant ainsi ce qu’il avait déjà dit auparavant sur le fait de ne pas changer de moto.
En se souvenant de la course de MotoGP en 2015, qui a vu Marc Márquez [Repsol Honda Team], Bradley Smith [Monster Yamaha Tech 3] et Scott Redding [EG 0,0 Marc VDS] sur le podium, il y a eu une interaction au moins curieuse avec Jack Miller, qui a interrompu le débriefing du Portugais pour dire : ‘J’étais dans cette course’, et Oliveira a demandé à l’Australien, futur collègue d’équipe chez Pramac : ‘Es-tu allé au garage ?’, Miller répondant : ‘Bien sûr. J’avais eu un highside sur la ligne droite, j’étais dans le gravier et je ne sais pas comment je suis resté sur la moto’.
Alors, le Portugais, répondant à la question initialement posée, a de nouveau clarifié sa position : ‘Aujourd’hui, il n’y avait aucune raison d’aller au garage et de changer de moto, du moins pour moi’.
Pour conclure, Oliveira a été interrogé sur ce qu’il va tester demain lors des essais et a clarifié qu’il ne sait pas encore quel est le programme des essais : ‘Je ne sais pas encore ce qui est prévu pour demain’, mais il a clairement indiqué comment il peut s’améliorer à l’avenir : ‘Aller plus vite et améliorer le rythme’.
